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Sujet de Dissertation N°1

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    Situation d’évaluation :
Cela fait cinquante déjà que les pays africains ont accédé pour la plupart à l’indépendance. Tu as constaté que les avis à propos de ce bilan sont partagés. Pour certains, la gestion de cette indépendance est un échec. Pour d’autres, les résultats sont mitigés. Pour t’amener à mieux appréhender cette situation, tu es invité (e) à lire le  texte  suivant et à répondre aux questions qui te sont posées. Tu t’appuieras sur les connaissances suivantes : l’argumentation, les genres littéraires, la typologie des textes.

Texte 3 : La voix divergente de Yash Tandon

Parallèlement à ces déclarations consensuelles sur les résultats du Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide à Accra (Septembre 2008), un autre son de cloche se faisait entendre, dans l’enceinte même du Centre Internationale des conférences d’Accra.
Le Directeur Exécutif de l’ONG South Centre, M. Yash Tandon, demandait aux pays en développement, particulièrement à ceux d’Afrique de refuser toute forme d’aide financière. M. Tandon, un Ougandais d’origine indienne, a affirmé que « les pays africains ne peuvent espérer se développer s’ils comptent sur l’aide des pays riches. Malgré toute la bonne volonté de ces derniers, leur aide sera toujours remplie des conditionnalités, qui bloqueront l’indépendance des pays pauvres. Se passer de leur aide est pour les Africains, le meilleur moyen de prendre en main leur développement ». M. Tandon, dont l’organisation, très active dans les questions de commerce international entres autres, est basée à Genève, venait présenter à Accra, un livre qu’il avait écrit sur ce sujet, et qui a avait pour titre, en anglais : « Ending Aid Dependance »
Interpellé sur ce qu’il pensait des propos de l’économiste ougandais, le ministre Ghanéen des Finances a déclaré a déclaré que les propos de Yash Tandon étaient « le souhait de tout dirigeant digne de ce nom. Mais, à l’étape où nous sommes de notre développement, il est dangereux de croire que nous pouvons nous passer totalement de l’aide étrangère ». Kwadio Baah Wiredu a ajouté que si l’on n’a encore vu de pays se développer avec l’aide de l’étranger, on n’en a pas non plus vu qui se soit totalement développe en autarcie.
                      Mohamed GUEYE, Défis Sud N°85, Bimensuel octobre-novembre 2008. P.7
Consigne:
« Les pays africains ne peuvent espérer se développer s’ils comptent sur l’aide des pays riches. Malgré toute la bonne volonté de ces derniers, leur aide sera toujours remplie des conditionnalités, qui bloqueront l’indépendance des pays pauvres. Se passer de leur aide est pour les Africains, le meilleur moyen de prendre en main leur développement ».
                    Mohamed GUEYE, Défis Sud N°85, Bimensuel octobre-novembre 2008. P.7
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