Titre : L’Enfant Noir
Auteur : Camara Laye
Genre de l’œuvre : Roman
Nationalité de l’auteur : Guinéenne
Résumé de l’ouvrage
Camara Laye s’est fait connaître dans cet ouvrage. Il est né
en 1928 à Kouroussa et y passa son enfance. Il jouait dans l’atelier de son
père qui était non loin de leur case. Il est allé à l’école coranique, puis
après à l’école primaire française de son village. Pendant les vacances, il
rendit visite à sa famille à Tindican, un village situé à l’ouest de Kouroussa.
Il fut reçu comme un prince par ses oncles, notamment Lansana.
De retour de Tindican, il assista à la fête des lions au
cours de laquelle Kondén Diarra étalait ses prestiges. Il tremblait de peur,
mais après quelques instants, il se rendit compte que c’était les aînés qui se
passaient pour des lions : ‘’ils se servaient de la planchette dont le
centre est ronflé et à bords coupants. Elle est trouée sur un des côtés pour
permettre d’y passer une ficelle. Ils la font tournoyer comme une fronde, la
planchette coupe l’air et produit des ronflements tout semblable au rugissement
du lion’’. Plus tard, il vécut une autre épreuve plus inquiétante que celle des
lions, une épreuve vraiment menaçante cette fois où le jeu est absent : la
circoncision. Il était en dernière année d’étude. Après quoi, il devient un
homme complet. Après son certificat, il part pour Conakry.
Il y poursuit les
études, mais cette fois-ci dans l’enseignement technique. Il avait servi
d’interprète à un officier qui faisait des relevés de terrain. Dans sa deuxième
année à Conakry, il fut hospitalisé ; ce qui l’empêcha de passer en classe
supérieure. L’année suivante, il a persévéré dans ses études puis obtint son
Certificat d’Aptitude Professionnelle en mécanique, grâce aux aides apportées
par son marabout. Après son brillant succès à l’examen, son directeur lui fit
appel et lui promit de l’aider à continuer ses études en France. Il vint à la
maison annoncer la nouvelle à ses parents qui, en l’occurrence, n’ont pas voulu
qu’il parte. Le père essaya de convaincre sa femme à laisser leur fils partir.
Ce qu’elle fit, malgré elle, mais tout en le sommant de ne pas les oublier. Son
voyage pour la France a mis fin à cette pittoresque histoire.